Les syndiqués en lock-out du Journal de Montréal ont voté hier massivement pour la grève, et ils lanceront cette semaine une importante campagne de boycottage de leur quotidien, qui est publié depuis samedi par la direction du journal.
La direction et le syndicat du Journal de Montréal sont engagés dans une véritable bataille de l'opinion publique depuis samedi, et la direction de l'entreprise utilise massivement son journal pour tenter de convaincre la population de la justesse de son point de vue.
Dans une mise au point aux lecteurs publiée samedi dans le Journal, la présidente et éditrice du quotidien Lyne Robitaille explique que la décision était inévitable.
En 1970, 20% des cégépiens travaillaient en parallèle de leurs études. Aujourd’hui, ce sont 72% des étudiants de niveau collégial qui se consacrent à un emploi rémunéré en plus de leurs études. 27% travaillent plus de 20 heures par semaine, mais en moyenne, les étudiants occupent un emploi à raison de 17,2 heures par semaine.
Dans son édition du mercredi 20 décembre, Le Devoir faisait paraître une lettre d'opinion de Nathalie Elgrably, de l'Institut économique de Montréal (IEM), sur les prétendus effets catastrophiques du salaire minimum.
Le stress est devenu, en moins de 15 ans, la cause principale d’absence au travail et celle qui coûte le plus cher aux entreprises et organisations. Une enquête de Statistique Canada, en 2004, révèle que 40 % des travailleurs âgés de 15 à 75 ans ont déclaré être un peu stressés. Mais ce sont les 15 à 24 ans qui semblent les plus affectés, dont le tiers se disaient très souvent stressés.