La manière de diagnostiquer l’autisme aux États-Unis explique l’apparent triplement des cas ces dernières années qui ne correspond pas de ce fait à un accroissement réel de la fréquence de ce syndrome, ont déterminé des chercheurs dont l’étude est publiée mercredi. (...) En fait, cette forte progression a résulté d’un reclassement d’un grand nombre d’enfants dans le spectre autistique qui avaient été initialement diagnostiqués d’autres formes de déficiences intellectuelles et de troubles du développement, ont déterminé ces chercheurs dont les travaux paraissent dans l’American Journal of Medical Genetics.
On a longtemps attribué la dépression à un déficit en sérotonine dans le cerveau, ou du moins à un dysfonctionnement des neurones utilisant ce neurotransmetteur pour communiquer entre eux. L’étude de cerveaux de personnes déprimées qui se sont suicidées a permis de découvrir d’autres anomalies cérébrales que l’on ne soupçonnait pas et qui ont donné naissance à de nouvelles hypothèses, comme celles d’une neuroinflammation de la matière blanche du cerveau, d’un excès de la transmission neuronale s’effectuant avec le glutamate, et de l’altération des gènes impliqués dans la réponse au stress.