Une cinquantaine d'étudiants ont été arrêtés dans la nuit de lundi à mardi après s'être barricadés dans un pavillon de l'UQAM. Les étudiants, qui voulaient ainsi dénoncer les frais de scolarité, qu'ils jugent élevés, n'ont offert aucune résistance et se sont laissés expulser par les policiers après plus de cinq heures de siège.
À force de se tirer dans le pied avec les arrestations de masse, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a fini par limiter le recours à cette technique controversée au cours des dernières années.
Des document internes de la Sûreté du Québec (SQ) obtenus en vertu de la Loi d'accès à l'information lèvent le voile sur l'étendue de l'opération de surveillance des manifestants lors du Sommet de Montebello, en 2007: 26 agents civils étaient sur place, jour et nuit, dans le cadre de cette opération baptisée «Flagrant délit».
Des manifestants masqués se sont pointés hier soir à l'hôtel de ville, à l'occasion de la séance du conseil municipal, afin de dénoncer l'intention de l'administration de Gérald Tremblay d'adopter un règlement interdisant le port de masques lors de rassemblements.
Une cinquantaine de manifestants ont protesté, hier soir, à l'hôtel de ville de Montréal contre la volonté de la police (SPVM) de faire interdire les cagoules et les autres façons de se masquer le visage lors de manifestations.