Au groupe Médecins québécois pour le régime public, qui dénonçait hier la construction du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM) en PPP, alléguant que la formule serait plus onéreuse, l'Agence des Partenariats public-privé réplique en s'appuyant sur une étude qu'elle ne peut dévoiler.
Le futur CHUM franchira une étape importante aujourd'hui. Son conseil d'administration doit approuver l'appel de propositions qui permettra d'ouvrir officiellement la compétition entre les deux groupes intéressés par ce projet en partenariat public-privé (PPP). Mais le contexte financier actuel impose une sérieuse remise en question.
À la veille du lancement officiel de l'appel de propositions pour la construction du futur Centre hospitalier de l'Université de Montréal, les plaidoyers se font de plus en plus nombreux et insistants en faveur de l'abandon du partenariat avec le secteur privé (PPP).
Résultat de la crise financière: les projets de partenariat public-privé (PPP) vacillent un peu partout dans le monde, les banques hésitant à consentir des prêts aux entreprises impliquées, sauf à des taux d'intérêt élevés, indique un rapport récent de la firme PriceWaterhouseCoopers.
Les préoccupations éthiques du gouvernement du Québec lors de l'embauche d'architectes et d'ingénieurs pour le mégadossier des hôpitaux ont disparu avec le projet de reconstruction de l'échangeur Turcot. Ainsi, les professionnels qui seront choisis sous peu pour faire les plans et devis des travaux préparatoires de Turcot, contrairement à ceux du CHUM et du CUSM, pourront aussi soumissionner pour le partenariat public-privé (PPP) à venir.
La crise financière mondiale provoque des fausses notes dans le projet de construction de la nouvelle salle de concert de l'Orchestre symphonique de Montréal (OSM). Après un crescendo des coûts du projet, Québec apporte des ajustements.
Depuis les audiences du BAPE sur le pont de la 25, la voie réservée aux autobus a disparu du projet et les deux trains qui devaient desservir la Rive-Nord ont été ramenés à un seul. Pourquoi?
Plus d'un an après que le gouvernement du Québec eut annoncé qu'il dégageait l'Université du Québec à Montréal (UQAM) des implications financières du projet de l'îlot Voyageur, les négociations avec le promoteur immobilier Busac, propriétaire du chantier, sont au point mort.