Le premier ministre Charest ne peut pas dire qu'il n'avait pas été averti. Au printemps 2007, tout le monde lui avait dit qu'après avoir consacré à une baisse de l'impôt la totalité des 700 millions additionnels que le gouvernement Harper avait versés au Québec en vertu de la péréquation, il ne pourrait plus crier au déséquilibre fiscal.